en faite la reponce a la fois simple et compliqué
la conseanguinité dans n'importe qu'elle population apporte de bonne et de mauvaise chose, pour fair tres tres simple disont que la loterie genetique plus restrainte
la plupart des loi de la genetique sont les meme pour les population elel peuvent ressortir differement
si tu veux un peu plus te pencher la decu:
La notion de consanguinité est définie comme le fruit d’une reproduction entre deux individus apparentés.
Chez les organismes diploïdes, le coefficient de consanguinité est la probabilité pour que deux allèles que possède un individu en un locus quelconque soient identiques par descendance. Il est noté F et est compris entre 0 et 1. Ceci suppose donc qu'il existe un ou plusieurs ancêtres (A1 et/ou A2) communs aux deux parents (P1 et P2) de l'individu (I) étudié, et on a alors :
Coefficient de parenté : A sont les ancêtres communs aux parents P de l'individu I
avec ni la somme du nombre de maillons reliant chacun des parents à leur ancêtre commun Ai : dans l'exemple du schéma ci-contre, la situation est symétrique, c'est-à-dire que chacun des parents est lié par le même nombre de maillons à l'ancêtre commun. De plus ceci est vrai pour chacun des ancêtres communs (A1 et A2),
on a donc n1 = 1 + 1 et n2 = 1 + 1.
Les fractions représentent la probabilité de transmettre un même allèle à sa progéniture, ce qui se reproduit ni fois pour chaque ancêtre commun. De plus, si ces ancêtres communs A1 et A2 sont eux-mêmes consanguins avec un coefficient F(Ai), on a une probabilité "augmentée" de transmettre un allèle identique à la génération suivante (le long des maillons fléchés (1) et (2) sur le schéma ci-contre). Cette probabilité s'exprimera alors
En ce qui concerne notre exemple (schéma ci-contre), si on suppose (cas théorique idéal) F(Ai) = 0, alors on a
La consanguinité modifie donc les fréquences génotypiques mais laisse les fréquences alléliques non altérées : il s'agit d'un remaniement des associations d'allèles au sein des individus, et non d'une perte/fixation d'allèles. Puisque la consanguinité favorise l'union de gamètes semblables, on observe une perte d'hétérozygotie au sein des populations consanguines, comme le montre le tableau suivant de comparaison avec le modèle panmictique de Hardy-Weinberg :
pour voir le tableau cliquer sur le lienoù p et q sont les fréquences alléliques respectives des allèles A et a (on remarques qu'elles restent bien inchangées dans le cas d'une population consanguine, seules les fréquences génotypiques sont altérées).
NB : F peut donc s'interpréter comme la proportion d'individus qui auraient été hétérozygotes sous panmixie mais qui sont en réalité des homozygotes du fait des accouplements consanguins au sein de cette population.
En pratique, selon les populations étudiées, on distingue trois façons de définir et mesurer la consanguinité, toutes basées sur les F-statistiques (en) de S. Wright1 :
La consanguinité de pedigree : (c'est le cas d'étude détaillé ci-dessus) un individu est dit consanguin si ses parents sont proches d’un point de vue généalogique. Le niveau de consanguinité est lié au degré de parenté qui existe entre les ascendants. La connaissance de la généalogie de l'individu est utilisée pour calculer son coefficient de consanguinité F, à rapprocher de l'indice de fixation FIT définit par les F-statistiques.
La consanguinité perçue comme une association non aléatoire d’individus pour la reproduction : cette définition se base sur la comparaison du degré de parenté de couples parentaux observés au sein d'une population, par rapport à celui de couples formés par l'association de deux individus pris au hasard dans la population (cas de panmixie). Dans ce cas, un individu est considéré comme consanguin si ses parents sont plus étroitement apparentés que deux individus pris au hasard. La mesure la plus utilisée est la déviance de l’hétérozygotie observée chez un individu par rapport à l’hétérozygotie attendue en cas de couplage aléatoire (notée FIS).
La consanguinité résultant d’une subdivision de la population : quand les populations sont subdivisées en groupes isolés, la consanguinité résulte alors de la restriction populationnelle qui induit des phénomènes de dérive génétique. La consanguinité peut être observée même en cas de couplage aléatoire au sein de la sous-population. Dans ce cas, on compare le degré de consanguinité attendu si les croisements se faisaient de manière aléatoire au sein de la métapopulation entière, au degré de consanguinité résultant d'un couplage aléatoire au sein des sous-populations : il s'agit du coefficient FST.
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La consanguinité a globalement pour effet de réduire la valeur sélective (fitness) des individus/populations concerné(e)s, mais ceci de manière très variable. Les effets vont fortement dépendre des espèces ou populations considérées et de la manière dont leurs génotypes interagissent avec l’environnement2.
Définition et mesure de la dépression de consanguinité :
On appelle dépression de consanguinité la différence entre la valeur sélective d’un individu consanguin et celle d’un individu issu d’un croisement aléatoire , rapportée à cette dernière :
où δ est appelé coefficient de dépression de consanguinité ou coût de consanguinité2.
La dépression de consanguinité est l'ensemble des conséquences de la perte d'hétérozygotie résultant de croisements consanguins1 : en effet, les chances de trouver des individus homozygotes pour des allèles délétères jusqu'alors récessifs augmentent : l'expression de "mauvais" allèles (fardeau génétique) est accrue et la valeur sélective en pâtit.
Comment la consanguinité va-elle affecter la valeur sélective (fitness) d’un individu ?
Si les loci à l’origine de la dépression de consanguinité interagissent de manière indépendante et additive, la valeur sélective va décliner de façon linéaire pour des consanguinités croissantes2 :
avec F le coefficient de consanguinité et b un paramètre constant dépendant du gène, de la population et de l'environnement étudiés.
Si en revanche ces mêmes loci interagissent de manière indépendante et multiplicative, alors on s’attend à ce que la valeur sélective diminue de manière exponentielle avec la consanguinité2 :
où B est un paramètre constant dépendant du gène, de la population et de l'environnement étudiés.
Effet de purge :
La dépression de consanguinité se révèle dans certains cas bénéfique pour la population touchée.
En effet, l’expression des allèles délétères et récessifs (par l’augmentation de l’homozygotie) peut avoir un effet de "purge" sur le génome, en éliminant par sélection naturelle les individus dont le fardeau génétique serait ainsi exprimé. Ceci conduirait ainsi (sous réserve du rétablissement de la population) à une augmentation de la valeur sélective des individus dans leur milieu à un temps donné.
Ce mécanisme de purge est cependant très limité par le fait qu’il dépende de nombreux facteurs génétiques et environnementaux (population non isolée, effet Hill-Robertson (en) des petites populations,...)1.
De plus il s'agit d'un phénomène à double tranchant, qui, s'il n'a pas lieu, peut favoriser les mécanismes de superdominance (en) liés à la dépression de consanguinité, mais qui est aussi susceptible d'entraîner une perte de diversité génétique qui pourra limiter les capacités d’adaptation des populations en cas de modification de leur environnement.
De façon générale, l’expression des mutations létales, portées par des allèles récessifs, conduit rapidement au phénomène de purge, alors que des allèles récessifs à effets modérés (semi-létaux) ne sont pas ainsi exposés à la sélection naturelle.
L'hétérosis :
Lorsque deux sous-populations consanguines se croisent il peut en résulter un phénomène d’hétérosis. Dans ce cas la supériorité de l'hybride résulte non pas de l’accumulation des allèles favorables des deux parents, mais plutôt d'un phénomène de superdominance (en)1.
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source WIKIPEDIA:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Consanguinit%C3%A9cordialement